Dans le cadre de la rubrique « Au Conseil d’Etat » du JCP A – Semaine Juridique – Edition Administration & Collectivités territoriales, j’ai l’honneur de chroniquer – chaque semaine – quelques décisions de la jurisprudence administrative.

Voici un extrait du prochain numéro :

CE, 8 février 2022, C. c. commune d’Ennezat (453105)

Dommage inhérent à l’existence même d’un ouvrage public

Un habitant de la commune d’Ennezat (Puy-de-Dôme) possède un terrain clos par un muret et mitoyen de parcelles appartenant à ladite commune. Or, afin de créer un parking pour une maison de santé, la collectivité territoriale « a procédé au remblaiement d’une des parcelles jusqu’en limite du muret de clôture de M. C…. ». Ce dernier, en 2017, a « demandé au maire d’Ennezat de bien vouloir prendre toutes dispositions nécessaires pour que le muret de sa propriété n’ait plus à supporter la charge de remblai qu’il soutient que ces travaux ont créée ». La mairie s’y est refusée ce que le citoyen a attaqué mais ni le TA de Clermont-Ferrand ni la CAA de Lyon ne lui ont donné raison d’où le présent pourvoi. En cassation, le CE va alors solennellement rappeler que (…)

Comments are closed

Les archives décanales